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guerre civile - Page 4

  • Scénario pour deux otages...

    Les éditions Dutan viennent de rééditer un roman de Philippe Gautier intitulé Scénario pour deux otages. Écrivain, Philippe Gautier est notamment l'auteur de La Toussaint Blanche (Les Cinq Léopards, 1988), un roman d'anticipation politique et d'un essai,  La germanophobie (L'Æncre, 1997).

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    " Un coopérant blanc est enlevé en Afrique par une ethnie en guerre contre une autre ethnie, pour la suprématie du pouvoir local.

    Quelques lignes seulement paraissent dans les journaux… Les jours, les semaines, les mois passent et les parents de l’otage se rendent compte que la France ne fait rien pour hâter la libération de leur enfant. Œil pour œil, dent pour dent…

    Aidé par des amis décidés, ils enlèvent le fils de l’ambassadeur du pays où est retenu leur fils. Immédiatement, c’est le tollé contre les ignobles « fascistes et racistes ».

    Les médias se déchaînent et le gouvernement français lance sa police à leurs trousses… "

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  • Vers la montée de la décivilisation et du chaos ?...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question de l'ensauvagement de la société. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019) et La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Alain de Benoist : « Les garde-fous qui contenaient autrefois la violence sociale ont sauté les uns après les autres ! »

    Après les « sauvageons » de Jean-Pierre Chevènement, voilà maintenant qu’on évoque, en haut lieu, l’« ensauvagement de la société ». Le fait que ce terme, employé par , ministre de l’Intérieur, ait été emprunté au vocabulaire du Rassemblement national vous paraît-il significatif ?

    Comme Chevènement, Darmanin a visiblement voulu frapper les esprits. Mais il n’est pas exact de dire qu’il s’est inspiré du Rassemblement national. Marine Le Pen, à partir de 2013, a effectivement employé ce terme à plusieurs reprises, sans doute à la suite de Laurent Obertone qui avait publié, la même année, un livre intitulé Enquête sur un sujet tabou : l’ensauvagement d’une nation. Mais Obertone ne l’avait lui-même pas inventé. En 2005, la politologue Thérèse Delpech avait publié, chez Grasset, L’Ensauvagement : le retour de la barbarie au XXIe siècle. Beaucoup plus tôt encore, on retrouve le mot sous la plume de l’écrivain et poète martiniquais Aimé Césaire, selon qui la colonisation a « instillé dans les veines de l’Europe » le « progrès lent, mais sûr, de l’ensauvagement du continent » (Discours sur le colonialisme, 1950). De son côté, l’historien George Mosse, évoquant la « culture de la guerre » née dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, a employé le mot de « brutalization », que l’on a traduit en français par « ensauvagement ». Nous sommes donc devant un terme auquel on peut donner des significations bien différentes.

    Personnellement, le mot ne me plaît qu’à moitié. Pendant des siècles, on a traité de « sauvages » des cultures « primitives » qui étaient en fait, tout simplement, des cultures traditionnelles. Le mot « sauvage » (du bas latin salvaticus, altération du latin classique silvaticus) est, à l’origine, quasiment synonyme de « sylvestre » : il désigne l’homme qui vit dans les bois ou qui s’est exilé dans la forêt. Ce n’est qu’à partir du XIIe siècle que le terme prendra une connotation péjorative, pour désigner notamment les peuples germaniques : « la pute gent sauvage » dans la « Chanson des Saisnes ». Mais nous voilà loin de Gérald Darmanin !

    Le second vocable relève d’un registre autrement plus grave que le premier. Cela signifie-t-il que la situation se soit aggravée ? Et comment définiriez-vous cet « ensauvagement » ?

    Il se caractérise comme une multiplication et une aggravation des actes de violence sociale : homicides, attaques à main armée, émeutes, cambriolages, harcèlement de rue, attaques au couteau, règlements de comptes entre gangs, etc., mais aussi d’une foule d’incidents plus ou moins graves (parfois même gravissimes), qui généralisent dans la population un sentiment croissant de peur et d’insécurité. Bien entendu, on nous explique que ce sentiment d’insécurité n’a rien à voir avec l’insécurité réelle. Vous remarquerez que les mêmes, en sens inverse, assurent que le simple fait qu’on puisse se sentir « racisé » en France est la preuve de l’existence d’un « racisme systématique » dans notre pays. Sur la réalité de l’insécurité, les chiffres sont pourtant parlants. Je vous renvoie aux travaux de Xavier Raufer, qui me paraissent irréfutables.

    De façon plus générale, il est clair que, dans une société qui n’a plus aucun repère, les garde-fous qui contenaient autrefois la violence sociale dans certaines limites ont sauté les uns après les autres. L’immigration a encore aggravé tout cela, et s’y sont ajoutés également le laxisme judiciaire, les atermoiements des pouvoirs publics et l’omniprésence de la « culture de l’excuse ». Quand on respectait la loi autrefois, ce n’était pas uniquement par peur du gendarme (qui existait, bien sûr), mais aussi parce que de larges fractions de la population donnaient à la loi une valeur et une autorité objectives. C’est cela qui tend à disparaître aujourd’hui. La loi n’a plus de valeur prescriptive, mais seulement indicative, le seul problème qui se pose étant de savoir quel est le moyen le plus économique de la contourner. Et comme l’idéologie dominante nous répète qu’il faut avant tout faire partie des « gagnants » (les « premiers de cordée »), le choix des moyens pour y parvenir devient très secondaire.

    De très nombreux commentateurs, excipant du précédent libanais ou du Camp des saints, le fameux livre de Jean Raspail, n’en finissent plus d’annoncer la guerre civile à venir. Vous y croyez, vous, à cette guerre civile ?

    Je crois à une aggravation de la situation actuelle, à la multiplication des troubles, des émeutes et des attentats. Je crois à la montée de la décivilisation et du chaos. Mais je ne crois pas à la « guerre civile », expression qui, chez ceux qui l’emploient, renvoie à une guerre « raciale » mettant aux prises deux catégories (allogènes et autochtones) de citoyens français (si ce n’était pas le cas, ce ne serait pas une guerre civile mais une guerre étrangère). Je note, aussi, qu’en général, ceux qui la prédisent avec le plus d’assurance sont aussi ceux qui la souhaitent le plus. D’abord, pour qu’éclate une guerre civile, il faut déjà que la police et l’armée soient divisées, ce qui n’est pas le cas. Il faut ensuite que, de part et d’autre, il y ait des dizaines de milliers de personnes décidées à prendre les armes, ce qui n’est pas le cas non plus. Dans un avenir proche, une guerre civile me semble beaucoup plus probable au Liban, qui en a déjà connu, voire aux États-Unis, où les deux principaux camps politiques ont atteint, aujourd’hui, un niveau de détestation mutuelle que l’on n’avait pas connu depuis la guerre de Sécession.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 12 octobre 2020)

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  • Liquidation totale !...

    Les éditions Au-delà viennent de publier un recueil de chroniques de Christian Rol intitulé Liquidation totale !, avec une préface de Maxime Brunerie. Journaliste, Christian Rol a publié, notamment, Le roman vrai d'un fasciste français (La Manufacture des livres, 2015).

     

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    " « Liquidation totale ! » est une bombe à mettre entre toutes les mains. Surtout les mains sales. Ce recueil de textes, écrit jour après jour depuis 2017, est la version outrée de notre époque, le miroir fidèle de cette décharge publique où j'ai jeté tout ce qui me passait par la tête et sortait par les yeux. Évidemment, si j'avais eu le souci de plaire à un « grand éditeur » , à un journal ou à un site ayant pignon sur le net, j'aurais dû édulcorer, biaiser ou bien encore gommer ces aspérités outrancières qui ponctuent ce journal de bord. Mais, outre que la notion de compromis, dans ce registre, n'entre pas dans mon vocabulaire, il me semble également que toute idée de « prudence » n'est plus d'actualité depuis longtemps.

    Pour autant, je ne veux pas souscrire à la fausse idée de « courage intellectuel ». Il n'est de courage que physique. Tout le reste n'est que littérature..."

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  • Demain les barbares...

    Auteur indépendant, Franck Poupart vient de publier la "saison 2" de son roman intitulé Demain les barbares - Chroniques du grand effondrement. Ce roman d'anticipation particulièrement sombre, et malheureusement réaliste, qui nous projette dans les années 2030, est disponible exclusivement sur Amazon.

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    2032, la France ruinée s’est effondrée depuis quatre années laissant le champ libre aux exactions des bandes barbares parmi lesquelles deux forces antagonistes émergent : le mouvement identitaire Renaissance & Partage et le Grand Califat islamique. Dans le chaos de la guerre civile, les civils et les combattants tentent chaque matin de parvenir au crépuscule en vie. Après le succès de la saison 1 de « Demain les barbares » paru en 2015, la saison 2 plonge plus avant dans la noirceur du monde post-apocalyptique de la guerre civile.
     
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  • Les snipers de la semaine... (192)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Boulevard Voltaire, repris par l'OJIM, Xavier Raufer dézingue Samuel Gontier, un plumitif de Télérama, "l’hebdomadaire télévision christiano-bien pensant du groupe Le Monde"...

    Samuel Gontier : bignole pour bobos !

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    - à son poste de sniper, Jean-Paul Brighelli sent la guerre civile s'approcher...

    L'odeur de la poudre

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    - sur son site, Michel Onfray allume la gauche convertie à l'islamophilie...

    La gauche bigote

    jean-paul brighelli,xavier raufer,guerre civile

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  • Les snipers de la semaine... (191)

    Archer post-apocalyptique.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur son site Michel Onfray revient sur l'attentat de la préfecture de police de Paris et sur la présence de fonctionnaires islamistes bien identifiés au sein des forces de sécurité...

    A bas bruit

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    - sur Polémia, Pierre Boisguilbert revient sur la polémique qui a suivi la dénonciation par un élu de la présence d'une femme portant un voile islamique pendant une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté...

    Les médias et la gentille maman voilée, de l’instrumentalisation à la soumission

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    - sur Hashtable, H16 évoque à sa manière l'échec total de l’Éducation nationale...

    Éducation nationale : l’inclusivité augmente et le niveau baisse

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